Copy art et Cie

mercredi 31 décembre 2008

Université Paris 8, Département Arts plastiques,

La photocopie et son prolongement informatique et La photocopie interactive cours de licence de troisième année de James Durand (Maître de conférences) et de Hajime Yanagisawa (Chargé de cours).

© Photographie James Durand, jeudi 25 octobre 2007.

En juin 1996, James Durand, Philippe Faerber (développeur multimédia) et Éric Laigle (ténor, qui pose pour la main) réalisent une pièce photocopique interactive intitulée La main du ténor dans le Laboratoire de recherche sur la photocopie interactive dirigé par James Durand. Ce prototype est composé de huit images photocopiques différentes obtenues à partir d'une main posée sur la vitre d'une photocopieuse Canon CLC 10 et d'une UTI (Unité de Traitement d'Image) reliée à un ordinateur Apple McIntosh 7100/80AV Power PC et réalisé avec les logiciels Photoshop, Director et Lingo. En déplaçant le curseur de la souris sur l'image de la main vers le haut, on ouvre l'image de la main et en le déplaçant vers le bas on ferme l'image de la main.

© James Durand, 1996 Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes-St-Denis.

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C'est sous le nom de Copy art, que l'on désigne l'ensemble des œuvres (images, sculptures, performances, installations, dispositifs interactifs) de certains artistes qui depuis les années soixante ont utilisé ou utilisent le photocopieur ou la photocopieuse comme outil de création pour l'art. Ce terme apparaît en 1978 avec la publication à New York d'un ouvrage intitulé : Copy art, the first complete guide to the copy machine. D'autres dénominations sont aussi employées comme l'électrophotographie (Chester CARLSON, 1938) ; la xérographie (du grec xéros "sec" et -graphie "écrire" et utilisé par la marque Xerox depuis 1950 désignant un procédé de reproduction de documents à sec en nombre illimité) ; generative systems (Sonia LANDY SHERIDAN, 1970) ; l'électrographie (Christian RIGAL, 1980) ; la copigraphie (Monique BRUNET-WEINMANN, 1986) ; le Bubble art (James DURAND, 1991) ; la photocopie interactive (James DURAND, 1996)...

La numérisation du photocopieur a permis sa connexion à l'ordinateur, de repousser les limites et les contraintes de la photocopie analogique et de pouvoir ainsi créer des œuvres photocopiques interactives. En juin 1996, James DURAND, Philippe FAERBER et Éric LAIGLE réalisent une œuvre photocopique interactive intitulée : La main du ténor, dans le laboratoire de recherche sur l'esthétique de la photocopie du Département Arts plastiques de l'Université Paris 8, que l'on peut voir sur le site Artweb de l'Université Paris 8 (www-artweb.univparis8/expos/lamain.htm).

(Texte extrait du guide des études du cours de Master Arts plastiques de James Durand sur l'esthétique de la photocopie, pour l'année universitaire 2010-2011, du département Arts plastiques de l'Université Paris 8 Vincennes-St-Denis).

Firpo Patrick, Alexander Lester, Katayanagi Claudia et al., Copy art : the first complete guide to the copy machine, Éd. Richard Marek, New-York, 1978, 155 pages.