James Durand.
Titre : 10, 8 m, 1h40, 590 grs, 1993.
(10, 8 m x 0, 59 m x 3)
Images photocopiques à bulles d'encre.
Photocopieuse BJ A1 Canon.
Exposition : Montage 93, International Festival of the Image, Galerie du Visual Studies Worshop, Rochester, 11 juillet au 7 août 1993,
New York, U. S. A.
© Photographie : James Durand, prise sur le site de la Galerie du Visual Studies Workshop.
Parrainage : Canon France, Canon Espagne, OE Inc Canon, Goëthe-Institut, Montréal, Le Centre Copie-Art, Montréal, La section culturelle de l'Ambassade de la République fédérale d'Allemagne, Université de Paris 8, Martineau Walker Avocats, la Galerie de l'U. Q. A. M., Specs Audio.
Artistes ayant participé à ces expositions : Alcalacanales (Espagne), Barbara Astman (États-Unis et Canada), Philippe Boissonnet (Canada), Daniel Cabanis (France), Jacques Charbonneau (Canada), Ginette Daigneault (Canada), James Durand (France), Evergon (Canada), Richard Garneau (Canada), Marvin Gasoi (Canada), Jean Mathiaut (France), Franziska Megert (Allemagne), Georg Mühleck (Allemagne), Yuri Nagawara (Japon), Boris Nieslony (Allemagne), Ann Noël (Allemagne), Jesus Pastor (Espagne), Francisco Rangel (Espagne), Pierre Dostie pour le son (Canada).
James Durand.
Interconnexions copigraphiques, Galerie Montcalm, la Galerie de la Ville de Hull, 4 novembre 1993 au 16 janvier 1994 ; Maison de la Culture Côte-des-Neiges, Montréal, 31 janvier au 27 février 1994
© Photographie : Mario Bernard, 1993.
James Durand.
© Photographie : Mario Bernard, 1993.
10, 08 mètres, 1h40, 590 grammes.
Temps espace photocopiques.
"Ces images ont été réalisées sur la photocopieuse à bulles d'encre, le bubble jet, en juin 1993 au Centre Copie Service couleur Canon à Ivry-sur-Seine, France.
Elles sont le résultat de diverses manipulations effectuées sur la vitre du copieur, ouverture et fermeture du cache, interventions sur la balance des couleurs et sur l'écran tactile, et de l'utilisation de feuilles de couleur obtenues à partir de la machine.
Ce sont des images originales que j'ai produites avec une machine de reproduction. Ces images n'existaient pas auparavant. Le copieur est ici utilisé comme un outil de création. Mais ces images sur leur support papier ne sont pas seulement des objets esthétiques. Elles sont l'unité de mesure du temps de leur réalisation. Le copieur devient donc un instrument de mesure de son propre temps. Il est le Temps, et ce temps photocopique n'existe que lorsque le copieur fonctionne et qu'il consomme.
La lumière, le mouvement, le balayage du copieur sont la visualisation et le rythme de ce temps. Le bruit de la mécanique est la perception sonore de ce temps. La chaleur, l'encre, l'ozone, sont les odeurs, l'arôme de ce temps. L'image qui est ainsi produite, est l'espace, l'unité de mesure, la trace de ce temps qui passe".
- Extrait d'un article de James Durand, page 63, de l'ouvrage de Monique Brunet-Weinmann, intitulé : La copigraphie et ses connexions qui accompagnait l'exposition Interconnexions copigraphiques.
Commissaire de l'exposition à Rochester (U. S. A.) pour Montage 93, Nathan Lyons.
Commissaire des expositions Interconnexions copigraphiques à Montréal et Hull, Québec, Canada, Monique Brunet-Weinmann.
Visual Studies Worshop de Rochester U. S. A).
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